Ecrivez, jeunesse !

"Il n'aimait que les brunes, et Bérénice était blonde, d'un blond éteint.

C'est d'ailleurs ce qui la différenciait des autres.

Elle était différente, elle n'était pas semblable aux dames par lesquelles Luc avait l'habitude d'être attiré.

Mais quand il la regardait son coeur battait plus vite. Quelque chose dans le regard de cette femme l'attirait étrangement.

C'était comme s'il voulait raviver l'étincelle morte de ses yeux. Peut être est-ce de l'amour qu'il éprouvait, il n'en savait rien, rien car jusqu'à présent il n'avait éprouvé cette délicieuse sensation qui le rongeait doucement de l'intérieur."

"La neige et la nuit", la nuit et la neige.

Tout se confondait dans cette immense plaine glacée.

Le vent hurlait, les étoiles pleuraient. J'avais froid. Froid d'un froid qui vous grignotait peu à peu jusqu'à vous paralyser totalement.

Mon corps s'engourdissait, mes yeux se fermaient, je me sentais partir doucement.

Je me demandais si je la reverrai un jour, s'ils nous trouveraient avant l'aube. Je vagabondais comme le ferait une âme au milieu de nulle part.

Je ne savais pas d'où je venais, je ne savais pas où j'allais. Tout autour se dévoilait un ciel noir, comme parsemé d'étoiles. L'horizon était coupé par la neige d'un blanc immaculé.

Je ne savais pas d'où je venais, je ne savais où aller, je me sentais partir doucement.."

"Il était là, adossé à cet arbre.

Il était en train d'écrire. La mine de son critérium glissait sur le papier, il décrivait ce qu'il s'imaginait. Il cherchait d'où venait cette inspiration, mais en vain.

Sous le ciel étoilé, il fermait les yeux.

Il avait été témoin d'un crime. Un verre de vain à la main, il tentait d'oublier les cris qui se faisaient entendre."